La vidéosurveillance est devenue un élément important de la vie courante, dans les lieux publics on est filmé sans réellement s’en rendre compte, les domaines privés sont de plus en plus sécurisés par des systèmes de vidéosurveillance, il demeure un lieu où la vidéosurveillance a fait son apparition depuis de nombreuses années, et demeurent toujours une question importante, il s’agit du domaine sportif.
Le rugby: l’exemplarité de la vidéosurveillance
Tous les amateurs de sport connaissent le système mis en place dans le monde du rugby, la vidéo. C’est une règle simple, quand l’arbitre n’est pas sûr de ce qu’il pense avoir vu, il fait appel à la vidéosurveillance pour savoir avec exactitude ce qui s’est passé. C’est donc grâce à la vidéosurveillance que de nombreuses erreurs ont pu être évitées dans le domaine du rugby.
C’est l’exemple dans le sport de ce qui se déroule dans la vie, il est nécessaire (souvent) de se référer à des vidéos pour savoir exactement ce qui s’est passé, pour ne pas accuser à tort des personnes innocentes.
Le monde sportif est souvent un exemple pour les plus jeunes et pour toute une masse de la population, le fait que la vidéosurveillance soit prise avec sérieux et nécessité dans ce sport, permet à la population de se rendre compte de la crédibilité et de la nécessité d’un système de vidéosurveillance dans la vie courante.
Certains sports réticents: le football
La vidéosurveillance n’est pas acceptée dans les différents sports tels qu’elle l’a été dans le rugby. Le football est l’un des sports qui refuse l’utilité d’une telle technique. Le principe retenu est qu’il n’est pas nécessaire d’utiliser la vidéosurveillance puisque des arbitres sont là pour contrôler ce qui se passe sur le terrain. La part d’erreur humaine n’est pas cachée.
Cependant, ce qui paraît incompréhensible, c’est que certains arbitres sont à côtés d’écrans de surveillance, ils ne sont pas censés y regarder mais parfois c’est naturel, leur jugement n’est donc pas totalement basé sur ce qu’ils ont vu sur le terrain de leurs propres yeux. Un exemple à ce sujet à fait polémique, il s’agit de la finale de la coupe du monde de 2006, lorsque Zinedine Zidane a frappé Materazzi, le doute a été émis sur le fait qu’un des arbitres n’aurait vu l’acte que sur l’écran de vidéosurveillance, ce qui n’est pas toléré normalement puisque la vidéosurveillance n’est pas autorisée.
Les différents sports ont chacun leur vision de l’utilisation de la vidéosurveillance, cependant on remarquera tout de même que dans le monde du rugby les décisions de l’arbitre ne sont pas remises en cause puisqu’elles sont basées sur des images. Cette logique peut être transposée dans le quotidien de tout un chacun.