En tant que capitale mondiale de la vidéosurveillance, Londres dispose de plus de 10 000 caméras dédiées à la lutte contre la criminalité.
À cela s’ajoutent les 500 000 appareils qui assurent la sécurité des magasins et autres immeubles qui confirment le fait que la vidéo est omniprésente en Europe.
Pour couronner le tout, un nombre considérable de boîtes noires enregistrent les passages des automobiles sur les grands carrefours pour assurer le paiement de la taxe automobile dans le centre-ville.
Ce qui fait que tous les jours, un Londonien est filmé 300 fois par des caméras de surveillance. Cependant, les caméras de surveillance ne contribuent qu’à 3 % des élucidations des crimes et autres délits majeurs.
Pour améliorer le système, Londres devrait imiter Madrid. Cette ville espagnole se démarque par l’efficacité de ses systèmes de vidéosurveillance. En effet, les dernières mises à jour liées à la lutte contre les poseurs de bombes de l’ETA ont permis à la ville d’améliorer ses systèmes de vidéosurveillance.
Pour accélérer ses démarches dans la lutte contre la criminalité, la police peut très bien compter sur l’aide des services de sécurité privée qui ont longtemps fait leur preuve en termes de sécurisation par vidéosurveillance.
Et parmi les villes les plus réticentes face à la recrudescence des systèmes de vidéosurveillance, Berlin ne dispose que d’un nombre limité de caméras dans les lieux publics. Et malgré les impacts des attentats de Londres de 2005, leur présence n’a été qu’un peu modifiée. Cette vision négative sur la vidéosurveillance a également un lien avec les scandales d’espionnage des salariés de Lidl et de Deutsche Bahn.