Le nombre de fumeurs n’a fait que progresser en France malgré les communications du gouvernement ou des spécialistes de la santé en cela en particulier chez les personnes à faibles revenus.
Une différence qui progresse
Fait marquant, le pourcentage de fumeur chez les Français à haut niveau de revenus a diminué sur la même période entre 2010 et 2016.
Fumeurs quotidiens
Sur cette période de 6 années, les fumeurs à bas revenus sont passé de 35,2% à 37,5%, tandis que la population plus aisée est passée de 23,5% à 20.9%.
Le fait de griller une cigarette est donc devenu un signe d’appartenance sociale, même si ce dernier n’est pas forcément intégré par les populations. Le Baromètre santé 2016 sur le tabac précise d’ailleurs que c’est pour gérer le stress ou d’autres angoisses que certaines populations fument de plus en plus et cela malgré la démocratisation des cigarettes électroniques.
Cet augmentation des inégalités sociales est bien visible dans cette analyse réalisée à partir d’une enquête faite par téléphone entre le 8 janvier et le 1er août 2016 auprès d’un échantillon représentatif de plus de 15 000 personnes âgées de 15 à 75 ans.
Autre précision, l’étude a été faite avant la mise en place des paquets de cigarettes neutres et l’augmentation du remboursement des substituts nicotiniques d’octobre 2016.
N’oubliez pas que fumer tue, ce n’est pas qu’un message sur les paquets et que cela diminue aussi votre qualité et durée de vie, contrairement à ce que l’on peut lire dans ce livre :
https://www.amazon.fr/Longue-vie-Christophe-Jaeger/dp/2753302723.
Mieux vaut manger sainement, avoir une bonne hygiène de vie et un activité physique régulière.