Javier Pastore est un joueur de football argentin qui évolue depuis l’été 2011 au Paris Saint-Germain.
De l’Argentine au PSG en passant par Palerme
Né en 1989 à Cordoba, Javier Pastore est arrivé en Europe dès 2009. C’est le club de Palerme qui accueille celui qui n’est encore qu’un espoir, mais que l’on surnomme déjà « El Flaco », le maigre. Durant l’été 2011, le Paris Saint-Germain affole le mercato. L’arrivée des qataris à la tête du club, puis du Brésilien Leonardo comme directeur sportif, permettent au PSG d’attirer de grands joueurs comme Heinze en son temps. C’est dans ce contexte que Pastore rejoint la capitale française. Il n’est pas exagéré de dire qu’au départ, c’est surtout le montant de son transfert qui surprend : on parle de 42 millions d’euros ! Le joueur n’est pas très connu en France, mais les échos venus d’Italie et d’Argentine sont élogieux. Pastore est tout de même un joueur dont l’Argentin Lionel Messi, double Ballon d’Or, dit qu’il l’impressionne… Dès ses premiers matchs sous les couleurs parisiennes, Pastore montre qu’il est un joueur aussi talentueux que décisif. Quelques matchs lui suffisent pour se mettre entraîneur, supporteurs et partenaires dans la poche.
Pastore, très bon joueur ou génie du football?
Formant avec l’ancien Lorientais Kevin Gameiro, l’ancien Romain Jérémie Ménez et le Brésilien Nenê l’un des quatuors offensifs les plus impressionnants d’Europe, « El Flaco » est un meneur de jeu qui combine vision du jeu hors normes, vitesse et puissance. Pastore fait partie de ces joueurs qu’il suffit de voir jouer dix minutes pour sentir qu’ils ont quelque chose de plus que les autres. Il y a du Cantona et du Ronaldinho chez lui. L’Argentin est cependant encore tout jeune ; il doit gagner en maturité et en constance. Il est ainsi trop tôt pour savoir si son avenir est « seulement » celui d’un très bon joueur, ou s’il rejoindra dans le panthéon du football les Pelé, Maradona, Cruyff, Platini, Zidane et Messi. Ce qui est certain, c’est qu’il en a l’étoffe. Il lui reste à travailler… et à avoir la chance d’être épargné par les blessures.